Il n’est pas toujours facile d’instaurer un climat propice au bien-être des salariés dans une entreprise. Et pour cause, il y a plusieurs variables presque impossibles à maîtriser qui dépendent de la qualité du management, du caractère de chaque travailleur ou encore de l’environnement de travail. Bref, les employés n’échappent pas à la souffrance et il convient de les accompagner comme il faut.
Identifier les sources de la souffrance des travailleurs
Le bien-être au travail devrait être régi par une politique QVT (qualité de vie au travail), une obligation imposée par la loi. Les signes d’un excellent bien-être pour les salariés sont faciles à reconnaître : avoir un sentiment d’utilité, trouver un sens à leur activité, établir des liens avec les collègues, avoir toutes les ressources pour s’épanouir au travail et à bien d’autres. Quand ils sont en difficulté, il est aussi assez facile de connaître les symptômes, mais la baisse de productivité est la plus évidente. Par contre, les causes sont complexes à déceler dans la mesure où la souffrance au travail se dévoile petit à petit.
La pression et la charge de travail sont les causes les plus fréquentes. De longues heures de production et des objectifs difficilement atteignables ne sont que des exemples. Le management toxique est aussi l’une des raisons qui mettent les salariés en souffrance. Les managers ont donc un grand rôle à jouer dans la préservation de la qualité de vie et de l’environnement au travail. Le manque de reconnaissance et le décalage important entre efforts et gains sont autant de facteurs qui dégénèrent rapidement la QVT. Il faut évidemment mettre en place un système d’alerte pour détecter les signes précurseurs de la souffrance au travail.
Mettre en place une stratégie d’accompagnement adaptée
Les conséquences d’une mauvaise QVT en entreprise sont graves et peuvent nuire à la continuité des activités. La perte de la motivation, l’absentéisme, les conflits internes sont les principaux effets d’une négligence du bien-être des salariés. Évidemment, l’entreprise subit des pertes importantes et risque de voir son personnel diminuer en effectif. Il est alors nécessaire de mettre en place une stratégie efficace afin d’offrir de meilleures conditions de travail aux employés. Le respect des normes QHSE (qualité, hygiène, santé et environnement) est déjà une bonne chose en soi, mais ce n’est pas suffisant pour maîtriser tous les aspects de l’environnement au travail, notamment les risques psychosociaux (RPS).
En outre, il existe différents outils d’accompagnement des salariés en souffrance au travail à l’instar de la cellule de crise. Il s’agit d’une entité indépendante composée par les salariés eux-mêmes pour écouter sans distinction les personnes souffrantes. D’autres entreprises préfèrent utiliser des logiciels RH ou QHSE afin de suivre de plus près la qualité de vie au sein de leurs locaux. C’est une alternative tout à fait louable, tant l’anonymat des participants est préservé. Mais c’est surtout le management général qu’il faut remettre en question si les travailleurs ne se sentent pas épanouis dans leur travail. Un management ouvert et flexible qui met en avant les salariés est l’idéal.